samedi 18 février 2012

Les Trésors de Mandrin

Comme ne pas démarrer ce blog par la légendaire histoire du bandit Mandrin, fameux contrebandier du XVIIIe siècle (1725-1755).
L’objet de ce blog n’est pas de retracer l’histoire de ce personnage pour lequel Wikipedia
http:/fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Mandrin
et de nombreux sites
http://www.mandrin.org/
ont déjà fait ce travail, mais plutôt de parler de la légende de ces trésors et de leurs localisations, car nombreuses sont les caches de butin qu’a laissé ce bandit derrière lui lors de ces différentes campagnes.
En effet, Louis Mandrin "capitaine général des contrebandiers" se déplaçait avec une rapidité étonnante à travers le Dauphiné, la Provence, le Vivarais, le Forez, l'Auvergne, le Lyonnais, la Bourgogne et la Franche-Comté.
La carrière de Louis Mandrin débuta véritablement le 5 janvier 1754 et il effectuera 6 campagnes éclairs jusqu'à la chute, le 11 mai 1755.
On raconte que lors de ces campagnes Mandrin aurait pris l’habitude de cacher ses butins dans des endroits qu’il nommait ses coffres-forts.
Plusieurs d’entre eux auraient été localisés :
  • A Saint-Etienne-de Saint-Geoirs (Isère) serait encore enterrée dans le jardin de sa maison natale une cassette.
  • A Verel-de-Montbel (Savoie), il aurait caché dans les hautes roches qui entourent le village une bourse remplie de pierres précieuses.
  • En pleine forêt du Vercors, là où Mandrin aimait à prendre ses quartiers au camps César, il enterra 25 000 livres en or.
  • Les Saint-Cheffois de vieille souche ont tous entendu parler de trésors ou magots mystérieusement enfouis dans la campagne locale. Le plus hypothétique semble être celui de Mandrin qui aurait été enterré au pied d'un chêne, près du chemin qui traverse la forêt du Gaillot-Candit, entre les hameaux de La Biousse et La Rivoire.
  • A Mende le célèbre contrebandier ait habité la maison Oziol, rue d'Aigues Passes, la maison dont la façade abrite la Pieta du XVIe siècle. Là il aurait caché un fabuleux trésor qui n'a jamais été découvert
  • Les grottes de Mandrin sur le site de la Bastille près de Grenoble, situées non loin du restaurant le Pèr’Gras, cacherait le trésor de Louis Mandrin. Mais elles furent creusées en 1845 et rien ne fut trouvé.
  • A 15 km au-dessus d’Ambert (Puy-de-Dôme) lors de sa dernière chevauchée, il fut contrait de dissimuler le précieux chargement de quatre de ses chevaux qui, exténués, ralentissaient la course à Marsac avant d'arriver à l'auberge de la Grand'riv.  
  • Un vieux proverbe occitan, attribué aux contrebandiers, donne l'emplacement d'une de ses caches vers Devesset en Ardèche : Quau troubarès tri rioulous, tri vouargès, un agrevon, tri pèiras sous un pinaton, l'escoudaillo ès dessous ! Ce qui signifie approximativement Quand tu trouveras trois rigoles, trois noisetiers, un arbre à houx, trois pierres sous un petit pin, la cachette est dessous ! Mais depuis l’époque, l’environnement a bien dû changer...
  • En 1754 à l’issue de sa dernière campagne désastreuse, Mandrin aurait à cacher un butin aux Malavaux à coté de Cusset, dans un souterrain ou une fosse creusée quelque part dans une colline, derrière l'auberge Le Relais de l'Empereur. Cette colline, à l'est de la rivière, abritait alors deux petites carrières abandonnées depuis de nombreuses années.
  • En 1755 dans le vieux château de Rochefort (Savoie) où il fut capturé avant d’être exécuté, il y aurait aussi de caches aménagées.
 Attention de faire la part des choses entre la légende et les faits réels, ce qui est difficile à faire de nos jours sauf si on se lance dans des recherches historiques aux archives départementales.

Voici une carte qui retrace les déplacements de Mandrin lors de sa campagne de 1754, peut etre il passé prés de chez vous.



Si vous connaissez d'autres caches de Mandrin que j'aurais oublié de citer, ecrivez moi et je compléterai cette liste.

Enfin peut-être que ce petit résumé de ces trésors vous aura donné envie de connaître un peu plus le personnage alors je vous propose la bande annonce du film sur Mandrin qui vient de sortir en Janvier 2012 :


A bientot pour de nouveaux trésors perdus


Faachar

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